Conduire en toute sécurité nécessite d’être totalement conscient. Or, l’alcool, lorsqu’on en abuse diminue notre capacité de vieille permanente pendant la conduite. Cette situation amplifie les risques d’accidents.
Les risques en cas de conduite en état d’ivresse
Selon les statistiques, près de 30 % des accidents mortels sur la route est dû à l’alcool. Lorsque quelqu’un conduit en état d’ivresse, il est plus sujet aux accidents et les risques de mortalités sont plus élevés. Les risques d’accident mortel sont proportionnels au taux d’alcool. Pour un taux d’alcool de 0,5 g/l, ce risque augmente deux fois plus. Le risque est multiplié par 10 lorsque le taux d’alcool est de 0,8 g/l. Si le taux d’alcool est de 1,2 g/l, le risque d’accident mortel augmente 35 fois plus.
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Les effets de l’alcool pendant la conduite
L’alcool, lorsqu’il est trop consommé, diminue les capacités du conducteur. D’abord, on constate une baisse de la vue et du temps de réaction. En effet, même pour 0,5 g/l, l’alcool impact déjà votre cerveau et les risques sont présents. Le conducteur est alors affecté par une diminution du champ visuel, ce qui réduit considérablement sa capacité à voir un risque à temps. Non seulement le conducteur ivre ne décèle par rapidement les risques, il ne réagit pas aussi rapidement pour les éviter vu que l’alcool agit négativement sur son temps de réactions. Ce dernier est moins vigilant et rencontre des difficultés à coordonnés ces mouvements. La combinaison de ces changements augmente le risque d’accident mortel.
Sous l’effet de l’alcool, on a naturellement du mal à évaluer les distances. Vu que le champ de vision est rétréci et que les capacités du cerveau baissent, le conducteur à une mauvaise appréciation du relief, des distances, des profondeurs et des hauteurs. Il se retrouve donc rapidement face à un obstacle alors qu’il le pensait encore loin. Le conducteur en état d’ivresse ne mesure plus correctement les risques qu’il prend. L’alcool ayant des effets désinhibants, la personne au volant sous-estime les risques et surestime ces capacités, deux pensées qui augmentent considérablement les risques d’accident. L’ivrogne prend des décisions dangereux et conduit de surcroît à grande vitesse.
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Les sanctions
Selon le code de la route, il ne faut pas dépasser 0,5 g/l. Pour ceux qui ont des permis probatoire, la limite est de 0,2 g/l. Les jeunes conducteurs qui dépassent 0,2 g/l sont sujets à une amende, un retrait de points, une suspension du permis ou encore une immobilisation du véhicule selon le cas. Lorsque l’alcoolémie dépasse 0,8 g/l, des peines d’emprisonnement sont envisageables.
Les solutions pour éviter de prendre le volant en état d’ivresse
• Laisser sa voiture à un ami sobre : avant une soirée alcoolisée, il faut prévoir qui sera désigné comme conducteur désigné. Si personne ne se propose, il existe aussi des services de voituriers qui peuvent être contactés.
• Utiliser les transports en commun : si vous n’avez pas la possibilité de récupérer votre véhicule le lendemain matin, optez pour les bus ou les trains nocturnes disponibles dans certaines villes.
• Acheter un éthylotest : depuis 2012, chaque automobiliste doit disposer d’un éthylotest dans son véhicule afin qu’il puisse mesurer son taux d’alcoolémie avant de prendre le volant. Cette action permettra à coup sûr d’éviter à un chauffeur responsable tout accident mortel.
En respectant ces quelques règles simples, on peut faire face aux problèmes liés à l’alcool au volant, mais aussi convaincre nos amis et nos familles du danger qu’il représente en prenant exemple avec nous-mêmes.
La prévention de la conduite en état d’ivresse : les campagnes de sensibilisation et les actions de prévention
La prévention de la conduite en état d’ivresse passe aussi par des campagnes de sensibilisation et des actions de prévention. Ces mesures visent à informer les conducteurs sur les risques encourus lorsqu’ils prennent le volant après avoir consommé de l’alcool.
Depuis plusieurs années, différentes campagnes sont menées pour rappeler les dangers liés à la conduite en état d’ivresse. Les spots publicitaires diffusés à la télévision ou sur internet mettent en scène des accidents de voiture causés par l’alcool et leurs conséquences dramatiques : blessures graves, handicap permanent, décès… Ces images chocs ont un réel impact sur l’opinion publique et peuvent inciter certains conducteurs à changer leur comportement.
Des associations comme la Sécurité Routière organisent aussi des actions de prévention auprès du grand public. Des stands sont installés dans les centres-villes ou lors d’événements festifs pour distribuer des brochures informatives ou faire tester son taux d’alcoolémie avec un éthylotest gratuit. Ces opérations permettent aux automobilistes de prendre conscience qu’il est possible de s’amuser sans boire une goutte d’alcool avant une soirée au volant.
Chaque année a lieu la Journée Mondiale contre l’Alcoolisme qui vise non seulement à alerter le public, mais aussi à promouvoir un changement positif dans notre société. Cette journée permet notamment aux professionnels du secteur médical et judiciaire ainsi qu’à toutes les personnes concernées • victimes directes ou indirectes • de se retrouver autour du thème pour discuter ensemble.
Au-delà du simple rappel des règles, les mesures de prévention et les campagnes de sensibilisation ont un impact réel sur la sécurité routière. L’objectif est ainsi d’une part de faire baisser le nombre d’accidents mortels liés à l’alcool, mais aussi d’autre part, de sensibiliser chacun aux conséquences incalculables que cela peut avoir pour soi ou son entourage.